
INFORMATION / FORMATION DES ELUS LOCAUX

REUNIONS D’INFORMATION

POST ACCIDENT
Définitions de la phase d’urgence et de la phase post-accidentelle
La Phase d’urgence est composée :
- d’une phase de menace
- d’une période de rejets radioactifs dans l’environnement
La fin de la phase d’urgence se caractérise par le retour de l’installation à un état maîtrisé et stable et la fin des rejets radioactifs.
La Phase post-accidentelle :
Elle succède à la fin de la phase d’urgence
Durant la phase d’urgence, le risque est principalement associé à une exposition externe et à une inhalation de particules radioactives, alors que dans la phase post-accidentelle la contamination s’est déposée.
Elle est composée :
- d’une phase de transition ( de quelques semaines à quelques mois)
- d’une phase de long terme (qui peut durer des dizaines d’années).
Trois objectifs fondamentaux ont été retenus pour la gestion de la phase post-accidentelle :
1 – protéger les populations contre les dangers des rayonnements ionisants
2 – apporter un appui à la population victime des conséquences de l’accident
3 – reconquérir les territoires concernés sur les plans économique, culturel et social.
Visite du projet ITER


Une dizaine de membres de la CLI a assisté à une présentation du projet ITER avec une visite virtuelle à 360° du chantier.
ITER est l’un des projets les plus ambitieux au monde dans le domaine de l’énergie.
Dans le département des Bouches-du-Rhône 35 pays sont engagés dans la construction du plus grand tokamak jamais conçu, une machine qui doit démontrer que la fusion (l’énergie du soleil et des étoiles) peut être utilisée comme source d’énergie à grande échelle, non émettrice de CO2 pour produire de l’électricité.
Les résultats du programme scientifique d’ITER seront décisifs pour ouvrir la voie aux centrales de fusion électrogènes de demain.
Qu’est-ce que la fusion ?
La fusion est la source d’énergie qui alimente le soleil et les étoiles. Dans les conditions de pression et de température extrêmes qui règnent au cœur de ces corps stellaires, les noyaux d’hydrogène entrent en collision et fusionnent pour former des atomes d’hélium et libérer de considérables quantités d’énergie au cours de ce processus.
De toutes les réactions de fusion possibles, c’est la réaction entre le deutérieum et le tritium qui se révèle la plus accessible en l’état actuel de notre technologie.
Des milliers d’ingénieurs et de scientifiques ont contribué à la conception d’ITER depuis que l’idée d’une collaboration internationale sur l’énergie de fusion a été lancée en 1985. Les membres d’ITER sont la Chine, l’Union européenne, l’Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les Etats-Unis) se sont engagés dans une collaboration pour construire et exploiter l’installation expérimentale ITER.
Visite de SUPERPHENIX

Une dizaine des membres de la CLI a visité le réacteur de SUPERPHENIX à Creys-Malville dans l’isère.
La visite a démarré par une présentation des enjeux du Site puis par les visites du bâtiment réacteur et du bâtiment entreposage de blocs sodés.
Le réacteur à neutrons rapides Superphénix (INB91) prototype industriel refroidi au sodium d’une puissance de 1200MWe est implanté à Creys-Malville en Isère. Il était conçu pour produire de l’électricité. Mis en service en 1986 il a été définitivement arrêté en 1997. C’est le seul RNR (réacteur à neutrons rapides) à avoir atteint le seuil de production industrielle d’électricité. Il est actuellement en phase de démantèlement. Le réacteur a été déchargé et l’essentiel du sodium a été neutralisé sous forme de béton. Superphénix est associé à une autre INB, l’atelier pour l’entreposage des combustibles (APEC, INB 141). L’APEC est principalement constitué d’une piscine abritant le combustible déchargé de la cuve et de l’entreposage des colis de béton sodé issus de la neutralisation du sodium de Superphénix.
Lors de son fonctionnement le cœur de Superphénix utilisait comme combustible un mélange composé de 80% d’uranium 238 fertile (naturel ou appauvri) et de 20% de plutonium 239 fissile.